Baby blues ou dépession du post partum, appelée aussi dépression post-natale, concernent en général les signes de sautes d’humeur et d’anxiété qui atteignent la femme durant la période d’après l’accouchement, malgré l’absence de facteurs inquiétants pour l’état de santé de son bébé. La différence entre ces deux états est à connaître pour se rassurer ou au contraire se faire aider. Cette différence se fait au niveau des symptômes…

Baby blues: état psychique tout naturel…

Si vous êtes une femme et une mère, vous avez très certainement ressenti les symptômes du baby blues en éprouvant, après votre accouchement, un profond sentiment de mal-être et d’anxiété. Cela est tout à fait normal, même si certaines femmes ne le ressentent jamais, et cela ne veut pas dire pour autant que vous êtes au stade de la dépression. Si ce sentiment persiste plus d’un mois, là il faut commencer à s’inquiéter. Tout cela s’explique par les changements radicaux survenus dans la vie de la nouvelle maman:

  • d’ordre hormonal,
  • d’ordre psychique, causés par la séparation et la rencontre avec son bébé (la grossesse et l’accouchement),
  • d’ordre physique, à cause de la fatigue principalement.

Dépression du post partum (post-natale): surveiller le développement des symptômes et intervenir

Cette phase se caractérise par un débordement émotionnel persistant chez la nouvelle maman. Les symptômes habituels de tristesse, d’anxiété et de pleurs s’ancrent petit à petit et vous empêchent de vous relever. Dans ce cadre, on peut constater aussi :

  • la diminution d’intérêts,
  • une humeur maussade et un sentiment persistant de manque de sommeil, ainsi que des angoisses sans raison apparente,
  • la tendance vers la dévalorisation de soi, la culpabilité et la dramatisation des choses,
  • la forte sensation d’être découragée et incompétente,
  • la perturbation constatée au nouveau nutritionnel qui cause un surplus ou encore une perte de poids…

Dans le sens contraire, les symptômes peuvent prendre la forme d’un surplus d’activités, d’agitations…
Ne laissez pas s’installer ces symptômes qui vous empêchent de profiter des premiers mois de votre bébé. Reposez-vous bien les premières semaines, vivez au rythme de ce dernier et faites une parenthèse, pour quelques semaines, sur votre vie sociale. Vous ne la reprendrez que mieux une fois remise en forme. La dépression s’enlise et vous empêche de voir la réalité des choses. N’hésitez pas vous faire aider, pour vous et pour votre bébé!